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Digital Experience Benchmark 2024 - Explorer : la data à connaître, industrie par industrie

Sélectionnez votre industrie pour découvrir votre positionnement par rapport à la concurrence et mettez à profit ces data pour optimiser votre croissance digitale en 2024.

benchmark23_click-rate 200 milliards pages vues
43 milliards visites de site
3590 sites Web
30 pays
benchmark23-data-chart 10 industries

En résumé

Les marques paient de plus en plus cher, pour de moins en moins de visites. En 2023, la chute du trafic global s’est accompagnée d’une hausse des dépenses publicitaires. Résultat : le coût par visite a augmenté de 9,4 %.

 

Pire encore, la majorité de cette dépense a été gaspillée, puisque la frustration des utilisateurs a augmenté, l’engagement a diminué et (vous l’aurez deviné) les taux de conversion ont reculé.

Comment les KPI de l’expérience en ligne ont-ils évolué en un an ?

Trafic ↓ -3.6%
Frustration ↑ +3.9%
Consommation ↓ -3.0%
Rebond ↑ +0.7%
Conversion ↓ -5.5%
Trafic ↑ +3.5%
Frustration ↑ +1.5%
Consommation ↓ -7.3%
Rebond ↑ +1.3%
Conversion ↓ -1.9%
Trafic ↓ -8.3%
Frustration ↓ -3.1%
Consommation ↑ +3.8%
Rebond ↑ +4.0%
Trafic ↓ -1.3%
Frustration ↑ +9.5%
Consommation ↑ +7.4%
Rebond ↓ -1.0%
Trafic ↓ -5.6%
Frustration ↑ +9.0%
Consommation ↑ +12.0%
Rebond ↓ -6.9%
Conversion ↑ +6.9%
Trafic ↓ -4.9%
Frustration ↑ +6.5%
Consommation ↑ +0.5%
Rebond ↓ -3.1%
Trafic ↓ -5.0%
Frustration ↑ +4.9%
Consommation ↓ -5.6%
Rebond ↑ +1.3%
Conversion ↓ -5.8%
Trafic ↓ -9.4%
Frustration ↑ +17.0%
Consommation ↓ -1.8%
Rebond ↑ +1.0%
Trafic ↓ -7.8%
Frustration ↑ +19.0%
Consommation ↑ +16.8%
Rebond ↓ -7.9%
Trafic ↓ -1.8%
Frustration ↓ -7.3%
Consommation ↓ -2.2%
Rebond ↑ +2.7%
Conversion ↑ +9.4%
Trafic ↑ +1.4%
Frustration ↑ +3.3%
Consommation ↑ +4.0%
Rebond ↑ +7.6%
Conversion ↓ -8.7%
Q4 2023/Q4 2022 Activité sur un même site

1.

Frustration

L’impact de la frustration sur l’expérience utilisateur peut être dévastateur.

L’accumulation de facteurs frustrants fait grimper les rebonds et assomme l’engagement, jusqu’à réduire la valeur d’une visite de 15 %. Pour en savoir plus, consultez la section « L’impact de la frustration » du Digital Experience Benchmark 2024.

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2. Segmentation du trafic et des visiteurs

La frustration pénalise 2 visites sur 5

À qui la faute ? Les obstacles et points de friction de l’expérience client. En 2023, les utilisateurs se sont sentis frustrés dans 39,6 % des sessions.

L’industrie la plus impactée n’est autre que le travel et l’hôtellerie, avec plus de la moitié des visites concernées.

Les multiples facettes de la frustration

Les erreurs JavaScript constituaient le premier facteur de frustration l’année dernière, suivies par les temps de chargement longs.

Toutefois, dans la lutte contre la frustration, des signes encourageants ont été observés, avec une légère baisse des temps de chargement lents et des rage clicks (un symptôme clé de la frustration) au fil des ans.

Focus sur... les Core Web Vitals

Les Core Web Vitals (CWV) de Google sont un ensemble de normes destinées à évaluer la performance des sites. Or, les sites sont encore bien trop nombreux à ne pas être conformes aux seuils du LCP et du CLS.

Par ailleurs, plus de 4 sites sur 5 n’atteignent pas un Interaction to Next Paint (INP) satisfaisant, la dernière métrique mise en place par Google.

Qu’entendons-nous par « frustration » ?

La frustration désigne les moments de friction constatés au cours de l’expérience en ligne :
  • Taux d’erreurs JavaScript : le code JavaScript a produit une erreur.
  • Temps de chargement long : le chargement des pages dépasse 3 secondes.
  • Rage clicks : le visiteur clique au moins 3 fois sur un élément en moins de 2 secondes.
  • Clics répétés avec un bouton : le visiteur clique sur un bouton au moins 3 fois.
  • Clics répétés avec un champ : le visiteur clique sur un champ au moins 3 fois.
  • Cibles répétées de l’utilisateur : le visiteur clique sur un élément au moins 3 fois.
  • Faible activité sur la page : un visiteur ne clique pas ou ne tapote pas sur la page.

2.

Segmentation du trafic et des visiteurs

Le déclin du trafic constaté en 2023 est (quasiment) global, puisque seules deux industries y résistent.

Pour ce qui est de la répartition du trafic, le mobile continue de gagner du terrain, avec une nette évolution en faveur des sources payantes, faisant gonfler les coûts d’acquisition. 

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3. Engagement par visite

Avec la baisse du trafic, chaque visite devient plus précieuse que jamais

55 % des sites ont enregistré une baisse de trafic en 2023. Seuls les biens de grande consommation ainsi que le travel ont inversé la tendance.

Dans un contexte où le digital compte sur l’augmentation du trafic pour booster sa croissance, la diminution du nombre de visites constatée en 2023 doit faire réagir et inviter à maximiser le potentiel de chaque visite.

Plus rien n’arrête le mobile

Le mobile a largement dominé le trafic des sites B2C en 2023, représentant plus de 70 % du trafic dans plusieurs industries de ce type.

Pour autant, le desktop représente la moitié du trafic sur la majorité des sites B2B. Les industries B2B ne peuvent donc pas nier l’importance de l’expérience sur plein écran.

Il n’en reste pas moins que, malgré le recul du desktop, les sites B2C et B2B doivent être optimisés sur les différents devices et, sur chaque device, pour différents contextes.

Le marketing mix se stabilise

En 2023, le digital s’est reposé sur les mêmes canaux que les années précédentes, bien que l’on constate une transition du owned media au payant.

Le paid social, l’un des deux seuls canaux à générer des gains de trafic nets, a poursuivi son ascension vers le haut du tableau.

Ainsi, pour enrayer le déclin du trafic, et puisqu’aucun nouveau canal ne sort du lot, il faudra investir davantage dans les canaux existants. 

Les sources payantes ont la cote

Les sources payantes ont engendré 1 visite sur 3 au quatrième trimestre, soit +5 % d’une année à l’autre, au détriment du owned media et du trafic organique.

Et alors que les plateformes (Meta et Google) redoublent d’innovation pour leurs produits publicitaires, cette tendance devrait se confirmer.

Le point de départ de la segmentation

Cette répartition en parts égales des nouveaux et anciens visiteurs devrait motiver les marques à segmenter (et personnaliser) leur trafic en conséquence.

Pour ce faire, elles peuvent compter sur les technologies modernes qui offrent une multitude d’outils. Malgré les changements quant au suivi des cookies, les progrès réalisés en matière de résolution d’identité et d’IA sont l’occasion rêvée pour les marques de piquer l’intérêt du visiteur dès son arrivée sur leurs sites.

3.

Engagement par visite

La consommation, qui tient compte des pages vues et du temps passé sur chacune, est l’un des meilleurs indicateurs pour mesurer l’engagement utilisateur, et suivre son évolution au fil du temps.

Globalement, la consommation a chuté en 2023. Mais, en regardant de plus près les performances par industrie sur divers facteurs d’engagement, cette baisse est nuancée. 

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4. Résultats de session

La consommation dégringole (mais pas dans toutes les industries)

58 % des sites ont vu leur consommation par session baisser en 2023.

Les industries spécialisées dans les biens physiques, comme le retail et les biens de grande consommation, ont enregistré de fortes baisses, tandis que les services et expériences axés sur les consommateurs (comme le travel et l’hôtellerie ou les services financiers) ont vu leur consommation augmenter.

Les sessions restent moins superficielles sur desktop

La profondeur de session n’a baissé que légèrement (1,4 %), ce qui correspond à une infime fraction d’une page. 

Le recul de la consommation mobile est sans appel, la session desktop classique gagnant 1,5 page en moyenne par rapport à la même session sur mobile. 

Les scrolls fatiguent

Avec des taux de scroll avoisinant les 50 % sur les deux devices (et en baisse), les marques ont tout intérêt à prioriser leur contenu le plus pertinent au-dessus de la ligne de flottaison.

En effet, pourquoi “cacher” le meilleur de votre contenu dans la partie inférieure de la page, alors que la moitié d’une page moyenne n’est pas consultée ?

Temps passé par session : le desktop l’emporte

Les sessions mobiles sont 60 % plus courtes que sur desktop, avec seulement 27 % moins de pages vues.

De quoi imposer une approche plus pertinente de l’optimisation mobile. Les clients sur mobile réalisent des visites plus souvent, mais moins longtemps. Leur expérience doit donc être adaptée à ce modèle de consommation.

4.

Résultats de session

Toute équipe digitale performante maîtrise les KPI clés tels que la conversion et le taux de rebond. Cependant, pris individuellement, ces indicateurs ne fournissent qu'une vision partielle de la réalité.

En creusant un peu plus, on découvre une image plus complète qui montre non seulement ce qui se passe, mais aussi ce qui peut être optimisé pour améliorer les résultats.

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5. KPI par pays

Les rebonds touchent près de la moitié du trafic global

Un chiffre d’autant plus élevé sur les sites B2B.

Certains de ces rebonds peuvent être évités en améliorant la vitesse de chargement du site. Mais l’écart observé entre les différentes industries montre que les marques peuvent procéder autrement.

Les industries orientées B2C, qui enregistrent de plus faibles taux de rebond, ont généralement des architectures plus « digestes », autrement dit, plus de pages réparties sur des structures de navigation étendues. Cette approche permet d’inciter les visiteurs à consommer plus de contenu, et aide les sites à éviter les rebonds. 

Les rebonds chutent sur desktop, mais se multiplient sur mobile 

Si les taux de rebond se sont stabilisés en 2023, ne progressant qu’à moins de 1 % après une hausse de 4 % sur la période précédente, ils restent une source de préoccupation lorsque l’on observe chaque device.

Globalement, les rebonds bénéficient de meilleurs taux sur desktop, qui viennent atténuer la hausse sur mobile de 1,2 point.

Néanmoins, avec la montée en puissance du mobile, cette hausse peut inquiéter.

Taux de rebond en hausse sur les canaux payants

Payer pour des rebonds est un comble (et un gouffre financier). Comment y remédier ? Par exemple, en dédiant des landing pages à chaque canal.

Car, puisque les visites payantes qui aboutissent à un rebond ont peu d’intérêt, voire aucun, il suffit aux entreprises d’éliminer tout point de frustration sur ces pages pour multiplier les sessions performantes.

La conversion sur mobile à la traîne

Même si l’intention des visiteurs sur mobile est inférieure, le grand écart des taux de conversion exige d’aborder l’optimisation mobile tout autrement.

D’après les divergences entre le trafic sur mobile et sur desktop pour ce qui est de la profondeur et de la durée de session, c’est sur le parcours mobile, et pas uniquement la page, qu’il faut axer ses efforts. 

Les canaux en pleine croissance sont peu convaincants

Les taux de conversion résultent de tout ce qui vient avant le call-to-action. La source du trafic, le type de device, sans oublier, bien sûr, la consommation influencent directement la conversion.

Et alors que le mix device et marketing penche vers les canaux moins convaincants comme le paid social sur mobile, il serait imprudent de ne miser que sur les canaux qui enregistrent les taux de conversion les plus élevés. 

5.

KPI par pays

Cette année, le Digital Experience Benchmark comprend des insights par pays pour vous permettre de mesurer la performance de votre site dans votre région sur les principaux KPI de l’expérience en ligne.

Évolution du trafic par pays

Le trafic a chuté dans la plupart des régions, à quelques exceptions près : le Japon, l’Australie et les Pays-Bas ont enregistré une hausse des visites en 2023.

Évolution de la consommation par pays

Si la consommation a globalement baissé, il faut nuancer cette tendance selon les régions. Les visiteurs Australiens et Canadiens ont donné le ton avec des gains de consommation, tandis que, à l’opposé, les Allemands et les Néerlandais ont abrégé leurs visites. 

Dans chaque pays, plus d’une session sur 3 a été source de frustration, en particulier au Canada, où elle a pénalisé une 1 session sur 2.

Le taux de rebond laisse à désirer pour les sites du monde entier, et n’atteint pas moins de 42,7 % des sessions au Royaume-Uni. Les Américains et les Japonais sont les plus mal lotis, avec des taux de rebonds de plus de 50%.

La conversion repose sur de nombreux facteurs au cours d’une session, avec entre autres, la source du trafic, le rebond, la frustration et la consommation. Les visiteurs au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis sont les plus généreux en la matière.

Ce qu’il faut retenir

Après une année tourmentée, les marques cherchent à améliorer leurs résultats. Le Digital Experience Benchmark 2024 met en évidence trois insights du parcours client facilement actionnables.

Changer de voie

L’un des facteurs clés du déclin du trafic de 3,6 % est l’obsolescence du marketing mix, de plus en plus tributaire des canaux payants. La hausse de 9,4 % du coût par visite n’est pas viable : les marques doivent réinventer leurs sources et se recentrer sur leur owned media.

Corriger toute frustration

Deux sessions sur cinq (39,6 %) ont fait l’objet d’une frustration en 2023, soit +3,9 %.
Et cela n’a rien d’anodin. À eux seuls, les chargements longs, les décalages de réponse aux interactions des visiteurs et les expériences clients confuses réduisent la valeur d’une visite de 15,0 %.

Donner plus d’informations

Alors que la consommation est en berne (-3,0 %), ce qui reflète une diminution des pages vues et du temps passé, les marques sont invitées à intégrer plus d’informations dans leurs parcours. Dans un tel contexte, l’IA promet de gagner en pertinence avec des parcours plus personnalisés qui offrent aux visiteurs le bon contenu dans un contexte de visites toujours plus condensées.  

 

Méthodologie

Le Digital Experience Benchmark rassemble des insights agrégés et anonymisés sur la performance digitale. Des mesures d’agrégation strictes sont employées pour préserver l’anonymat. Ces mesures incluent des critères sur la taille, la diversité et la consistance des analyses, afin de présenter des informations fiables et crédibles, isolées de tout risque de concentration.

 

Pour être pris en compte dans les analyses de cette nouvelle édition, chaque site doit avoir été exploité tout au long de la période d’analyse, soit d’octobre 2022 à décembre 2023 (toutes les analyses sur l’année 2022 et 2023 sont comprises entre Q4 2023 et Q4 2022). Toutes les autres analyses sont calculées sur Q4 2023. Les analyses liées aux facteurs de frustration sont calculées pour octobre 2023. D’autres facteurs sont appliqués pour assurer l’exactitude du calcul de ces KPIs.

 

Dans le cadre de la présente édition du Digital Experience Benchmark, plus de 43 milliards de sessions et 200 milliards de pages vues sur 3 590 sites Web.

 

Certaines données peuvent être inexactes en raison des règles d’arrondi.

 

Des notes de bas de page sont signalées tout au long du rapport pour clarifier l’analyse.

 

Le Digital Experience Benchmark ne reflète pas directement la performance opérationnelle de Contentsquare ou les métriques financières reportées. Les métriques de performance partagées au sein de ce rapport sont calculées sur la base de l’échantillon d’analyse, et ne doivent pas être considérées comme une garantie relative aux performances des sites.